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Sélection de reportages et carnets de voyage

 

Ils arrivent à la lisière de la forêt ! Immersion dans un village autochtone de Guyane en lutte contre l’implantation d’une centrale électrique en pleine Amazonie (2023) – La centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), projet innovant mêlant panneaux photovoltaïques et stockage de l’énergie grâce à l’hydrogène, fait l’objet depuis sa genèse d’une vive opposition parmi les riverains. Le site prévu pour la construction se trouve à moins de deux kilomètres du village Prospérité, au beau milieu de la « zone de vie » des villageois qui appartiennent à la communauté autochtone Kali’na. Dans la lignée de leurs ancêtres, ces derniers s’adonnent à la chasse et à la pêche de subsistance ainsi qu’à l’agriculture sur brûlis et la production d’aliments dérivés du manioc. Des pratiques qui favorisent par ailleurs leur bien-être physique, renforcent le tissu social de la communauté et la transmission intergénérationnelle. L’implantation de la centrale menacerait directement ces activités constitutives de l’identité culturelle Kali’na alors que l’ensemble des cultures autochtones de Guyane ont déjà subi le rouleau compresseur de la colonisation et de l’évangélisation forcée, et se voient aujourd’hui encore menacées par l’avènement de la modernité et de la mondialisation. Le reportage, fruit d’une immersion d’un mois dans le village entre mi-avril et mi-mai 2023, revient sur la polémique entourant la consultation des villageois, la problématique des droits autochtones et celle de l’attribution du foncier dans un contexte juridique particulier : un morceau de France en Amérique du sud. Je me suis attaché à documenter l’organisation de la lutte au quotidien ainsi que les retombées sur la vie des habitants. J’aborde enfin la difficile conciliation entre transition énergétique et respect des populations locales à l’aune des changements climatiques.

 

 

Une goutte dans l’océan – Récit d’une transatlantique à la voile en bateau-stop (2023) – Quels meilleurs moyens de transport que la voile ou encore le vélo pour allier passion du voyage, désir de liberté, goût pour l’aventure et convictions écologiques ? Se dessine une belle invitation à la mobilité douce, à contre-courant de nos sociétés assoiffées de vitesse et de rendement. Dans le même temps, on découvre ce milieu naturel fascinant qui abrite une biodiversité sans pareille et joue un rôle de premier plan dans l’équilibre climatique de notre planète. Aux océans pollués, tout comme aux forêts primaires asphyxiées, protection adéquate fait aujourd’hui cruellement défaut. Une chose est sûre, il me tenait à cœur de débuter ce nouveau périple vers l’Amérique latine en minimisant ma propre empreinte carbone. Alignement du discours et des actes, prérequis essentiel à toute forme de paix intérieure. Nous autres apprentis voileux ne nous voilons pourtant pas la face, conscients des limites environnementales intrinsèques à la navigation de plaisance et du caractère largement élitiste d’une telle pratique sociale. Pas la panacée, en somme, plutôt une goutte dans l’océan.

 

 

New Yorkers (2021) – J’ai eu la chance de passer quelques jours à New York pour clôturer mon aventure nord-américaine. Ville rêvée par nombre de photographes, il me tardait aussi d’arpenter ses rues. Mes journées passent à une allure folle. Je marche des kilomètres et des kilomètres à travers la ville, principalement à Manhattan et à Brooklyn. Et je photographie sans relâche. Un regard, une démarche affirmée, un reflet dans une vitrine, les employés du métro, les derniers rayons de soleils qui illuminent de leur lumière chaude cette fin de journée d’automne. La lune se lève sur Brooklyn. Le soir venu, clubs de jazz et salles de concert rallument la flamme laissée éteinte pendant ces deux longues années marquées par la pandémie. En résulte ce carnet de voyage photographique où clichés monochromes prédominent mais côtoient quelques images en couleur. Nul besoin de mise en scène, les New Yorkers vaquent avec classe à leurs occupations dans le rythme effréné de la mythique mégapole.

 

 

Le train du désert (2019) – La Mauritanie, vaste pays essentiellement désertique au carrefour entre Maghreb et Sahel, dispose d’une unique ligne ferroviaire. Construite à l’initiative des Français suite à la découverte d’importants gisements de fer au beau milieu du Sahara, elle s’étend sur 700 kilomètres, reliant le complexe minier de Zouérate au port de Nouadhibou sur la côte Atlantique. Composés d’environ deux cents wagons et pouvant atteindre jusqu’à 2,5 kilomètres, les trains qui l’empruntent comptent parmi les plus longs du monde. L’objectif premier de ces derniers est l’acheminement du minerai de fer pour son exportation. Et pourtant, nombre de Mauritaniens voyagent chaque jour à leur bord pour transporter des marchandises en tout genre, faire du commerce ou simplement rendre visite à des proches. Si certains optent pour l’unique wagon de passagers, les plus chargés ou démunis n’ont d’autre choix que d’emprunter un wagon destiné au fer. La traversée est gratuite mais les conditions de voyage sont éprouvantes. Dans le désert, l’amplitude quotidienne de température frise parfois l’extrême. Le pire cependant, c’est bien la poussière. Les particules de fer se propagent dans l’air et viennent sournoisement se loger dans tous les recoins et orifices, rendant pénibles autant la respiration que la vue. Fasciné par le courage de ces hommes, j’ai fait le voyage de Nouadhibou à Choum aller-retour, soit pendant 24 heures sur près de 1000 kilomètres, afin de vivre et documenter cette folle traversée du désert.

 

 

Nomades de Mongolie (2018) – Le nomadisme, ce mode de vie ancestral caractéristique de la Mongolie, semble être condamné au déclin, ou du moins à de sérieuses transformations. En Juin 2018, j’ai suivi pendant une dizaine de jours une famille mongole dans la province de Bulgan à 300 kilomètres à l’ouest d’Oulan-Bator, la capitale. Au-delà des splendides paysages de la steppe, des scènes de vie pittoresques dans les yourtes et la tonte des moutons, la famille de Lamzav et Oyunaa symbolise les diverses mutations que rencontre le mode de vie nomade en Mongolie. Les parents qui préfèrent le semi-nomadisme à la stricte vie nomade, le confort de la capitale qui attire de plus en plus les nouvelles générations… Mes recherches me mèneront enfin à Oulan-Bator où des centaines de milliers de nomades se sont installés dans des quartiers de fortune autour du centre urbain à cause du changement climatique et ses répercussions sur le bétail. Quel avenir pour les nomades de Mongolie?